Le soin à apporter aux enfants
Un diagnostic de diabète ne doit en rien diminuer la qualité de vie de votre enfant. Vous et votre enfant aurez des responsabilités supplémentaires au fil des années, mais une autodiscipline complémentaire pourra jouer en faveur de votre enfant.
En tant que parent d’un bébé ou d’un jeune enfant pour lequel le diabète a été récemment diagnostiqué, ce diagnostic peut vous affecter bien plus qu’il n’affecte voter enfant. Après tout, votre enfant dépend entièrement de vous pour tous les soins, pas seulement pour le traitement du diabète. Lorsque votre enfant commencera à parler et à marcher, le diabète sera une toute petite partie de son monde. Les enfants vivent dans l’instant. Le test de glycémie ou l’injection si douloureuse ce matin est depuis longtemps oublié.
Pour votre paix de l’esprit, ainsi que pour la santé de l’enfant, profiter de chaque occasion pour vous éduquer. Participez à des groupes de soutien locaux, où vous pourrez apprendre à connaître d’autres familles confrontées chaque jour au même problème. Prenez soin de vous. Le diabète est une responsabilité de chaque jour, parfois de chaque heure—et si vous n’y prêtez pas attention, vous pourrez vous fatiguer très vite.
Parlez avec votre enfant
Vous seul saurez les informations qu’il convient de fournir à votre enfant et à quel moment il sera en mesure d’en comprendre davantage. Pendant un certain temps, il lui suffira de savoir qu’il a trop de sucre dans le sang et a besoin d’insuline pour l’éliminer.
Mais il est bon de commencer à parler du diabète et de vos sentiments à ce sujet assez tôt. Concentrez-vous sur les faits en matière de résultats et d’injections — même les bébés sont attentifs à la manière dont les choses sont dites, ce qui peut révéler bien plus que les seuls mots que nous utilisons.
Conseils pour suivre les jeunes enfants
- Écoutez attentivement votre enfant. Y a-t-il des choses qu’il ne comprend pas bien ?
- Choisissez attentivement vos mots. Ne qualifiez pas les résultats des tests de glycémie de "bons" ou "mauvais" ; parlez plutôt de “haut,” “bas” et “normal.”
- Félicitez votre enfant pour son courage lorsqu’arrive le moment du test ou de la piqûre.
- Faites des moments de test et de piqures des moments de chaleur et d’amour. Un câlin après un test peut représenter beaucoup.
- Laissez votre enfant participer en choisissant lui-même un doigt pour le test ou en le laissant caresser l’endroit de la piqûre une fois celle-ci faite.
- Changer régulièrement de site d’injection. Dans l’idéal, ne pratiquez pas l’injection au même endroit plus d’une fois tous les trente jours.
- Préparez tout avant le test. Rendez la procédure rapide et calme. Moins vous serez stressé, moins votre enfant le sera lui aussi.
- Travailler avec votre médecin pour élaborer un programme d’alimentation, de test et de prise de médicaments adapté à votre enfant.