Gestion du stress
Votre corps est attaqué. Ou du moins, il se sent attaqué. Sa réaction : s’apprêter à fuir ou à combattre, avec la dose d’hormones que ça suppose.
Le cortisol et l’adrénaline, entre autres, augmentent le taux de glucose, qui est vite acheminé aux cellules pour fournir au corps de l'énergie. À cause du diabète, l’insuline ne joue pas toujours efficacement son rôle, ce qui peut mener à l’hyperglycémie. Et si vous vivez avec un diabète de type 1, attention: l’hypoglycémie peut aussi vous guetter.
Respirez!
Pour développer de meilleurs mécanismes de défense, usez d’introspection :
- Déterminez les causes de votre stress. Surtout, évaluez la situation de manière réaliste. (Non, ce n’est pas la fin du monde!) Cela vous lancera sur la piste des solutions.
- Repérez les idées noires dès qu’elles pointent à l’horizon. Remplacez-les par du positif.
Attention de ne pas dépasser les bornes!
Savez-vous que la dépression affecte 30 % des personnes vivant avec le diabète et que, de ce nombre, 10 % ont à vivre une dépression sévère?
Une humeur dépressive mène à une moins bonne hygiène de vie. Une diminution ou une augmentation de l’appétit, par exemple, posera problème dans l’équilibre de la diète. Notez que les signes d’hypoglycémie et ceux du stress peuvent se confondre – le manque d’énergie, notamment. Tout cela signifie une gestion de la glycémie moins efficace et risque d’entraîner d’autres problèmes de santé.
Un cercle vicieux
Le diabète lui-même peut être un agent stressant. Il peut engendrer des émotions désagréables, avec des conséquences sur l’organisme qui entraîneront à leur tour un sentiment de perte de contrôle ou d’isolement.
Le diabète ne disparaîtra pas du jour au lendemain. On ne peut ni le fuir ni le combattre. Il y a cependant moyen de faire en sorte que la gestion de toutes ces conditions ne devienne pas une montagne.
Le plan d’attaque
- Avec une gestion efficace des symptômes du diabète vient une routine sécurisante. Mais si un ou des éléments de cette routine s’avèrent néfastes, faites les changements qui s’imposent.
- Avant de tester votre glycémie, évaluez votre niveau de stress sur une échelle de 1 à 10. Notez les deux résultats côte à côte. Vous pourrez mieux prévoir les effets du stress sur votre glycémie.
D’autres idées toutes simples : rire un bon coup, respirer profondément ou aller prendre une bouffée d’air à l’extérieur. L’activité physique régulière contribue aussi à redonner le sourire. Enfin, prenez du temps pour vous, sans culpabilité.
References
Diabète Québec, “Stress et diabète”: http://www.diabete.qc.ca/html/vivre_avec_diabete/stress.html. Consulté le 28 mars 2014.
Canadian Diabetes Association, "Depression”: https://www.diabetes.ca/diabetes-and-you/complications/depression. Consulté le 28 mars 2014.
American Diabetes Association, “Mental Health”: https://www.diabetes.org/living-with-diabetes/complications/mental-health/?loc=lwd-slabnav. Consulté le 28 mars 2014.
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