4 bonnes raisons d'envisager l’insulinothérapie par pompe
Comme c’est le cas de bien des questions, il y a plus d’une bonne réponse à la question "Adopter la pompe ou non?». La pompe est un outil important dans la gestion du diabète. Si vous songez à faire la transition vers l’insulinothérapie par pompe, nous vous recommandons de discuter des aspects suivants avec votre équipe de soins
- Un meilleur contrôle de votre glycémie. Pour bien des gens, l’utilisation d’une pompe à insuline améliore le contrôle glycémique et réduit les épisodes d’hypo1 parce que la pompe imite de près la façon dont un pancréas sain libère l’insuline dans l’organisme. (Et si vous vivez avec le diabète, même les moindres améliorations valent la peine d’être adoptées). Avec une pompe à insuline, le dosage correspond plus précisément à votre niveau d’activité et à vos besoins à chaque moment de la journée; cela peut être particulièrement utile quand vous êtes malade par exemple. Il faut cependant souligner que pour que l’utilisation d’une pompe soit efficace, il faut être engagé – engagé dans l’autosurveillance de la glycémie, dans le calcul des glucides et dans la détermination des doses d’insuline prandiale requises pour maintenir l’équilibre de votre glycémie.
- Des doses plus précises d’insuline prandiale. Plusieurs pompes à insuline sont maintenant dotées d’un calculateur de bolus intégré qui propose une dose en fonction de votre niveau actuel de glycémie, des glucides que vous allez ingérer et de l’insuline active dans votre organisme. Ce dosage plus précis de l’insuline favorise une amélioration du contrôle glycémique.2 Et pour faciliter encore plus les choses, les systèmes Accu-Chek Combo et Accu-Chek Insight vous permettent de calculer une dose de bolus et de l’administrer à distance à l’aide du glucomètre, sans jamais toucher la pompe.
- Moins de piqûres. C’est un aspect important. Bien des gens découvrent qu’ils préfèrent insérer un dispositif de perfusion tous les 2 ou 3 jours plutôt que de faire de multiples injections quotidiennes. Les dispositifs de perfusion modernes ont recours à des aiguilles ultrafines et sont offerts en différentes configurations de manière à convenir à pratiquement tous les utilisateurs, y compris les jeunes enfants et les personnes qui ont très peu de gras corporel.
- Plus de liberté. Certaines personnes se demandent si le fait d’avoir un dispositif médical connecté à leur corps peut être ressenti comme imposant des limitations. En fait, nombreux sont ceux qui s’étonnent de découvrir que la pompe leur apporte un plus grand sentiment de liberté et de flexibilité, parce qu’ils peuvent manger ce qu’ils veulent, ralentir leur débit d’administration d’insuline quand ils sont plus actifs et dormir toute la nuit sans devoir mesurer leur glycémie.
Alors, qu’est-ce qui vous convient le mieux? Au bout du compte, c’est la décision que vous devez prendre avec l’aide de votre équipe de soins du diabète. Si l’insulinothérapie par pompe vous semble attrayante, parlez-en à votre professionnel de la santé; ensemble, vous déterminerez si vous êtes un bon candidat.
Comment une pompe à insuline imite un pancréas en bonne santé
La pompe à insuline imite un pancréas sain en administrant en continu une quantité flexible d’insuline tout le long de la journée et en ajoutant une dose bolus au moment des repas, sur la base des glucides consommés.
110 grammes...une tonne contrôle.
Pas plus grosse qu’un téléphone portable, une pompe à insuline peut vous offrir plus de contrôle et de liberté en matière de repas, d’activités et… de grasses matinées.
References
1International Diabetes Federation. Debate—insulin pump therapy: a matter of choice? En ligne à : http://www.idf.org/debate-insulin-pump-therapy-matter-choice. Consulté le 30 juin 2015.
2Ziegler R, Cavan DA, Cranston I, et al. Use of an insulin bolus advisor improves glycemic control in multiple daily insulin injection (MDI) therapy patients with suboptimal glycemic control: first results from the ABACUS trial. Diabetes Care. 2013;36:3613-3619. En ligne à : http://care.diabetesjournals.org/content/36/11/3613.full.pdf. Consulté le 30 juin 2015.